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La méthode scientifique et l'étude des Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés (PAN)  

L'utilisation de la méthode scientifique par MUFON

L'étude d'un phénomène communément appelé "Phénomène Aérospatiaux Non Identifié PAN" est un événement d'observation aléatoire qui rend difficile l'utilisation de tous les aspects de la méthode scientifique, mais c'est en même temps un domaine où il est très important d'utiliser des procédures et des techniques scientifiques.

 

Le PAN ne se prête pas à l'expérimentation qui permet d'examiner le phénomène spatial de manière contrôlée. L'étude norvégienne, italienne, française des feux de Hessdalen en Norvège est l'exemple le plus proche d'un événement PAN qui se reproduit dans une zone géographique spécifique et ce type de situation permet un certain nombre d'observations et de mesures scientifiques répétables.

Mais le PAN, tel qu'il a été rapporté depuis la seconde guerre mondiale, est un type d'observation plus aléatoire que ce qui se produit dans la région de Hessdalen, en Norvège. Les pluies de météores du 18e siècle constituent un exemple historique d'un phénomène similaire. Au début, les événements n'étaient pas prévisibles et les rapports sur les pluies de météores étaient toujours anecdotiques jusqu'au début du 19e siècle, lorsque les pluies de Léonides ont été liées à la comète Tempel-Tuttle. Notre capacité à prédire un événement PAN est également impossible.

 

 Dans les rapports et les enquêtes sur les observations de PAN, le MUFON s'efforce d'utiliser la méthode scientifique.

 

Les données sont collectées par le biais de rapports en ligne qui identifient des informations spécifiques pouvant être utilisées pour rendre les rapports aussi précis que possible. Parmi les paramètres recueillis dans les rapports sur les PAN, on trouve : la date, l'heure, la latitude, la longitude, le rapport du témoin, l'historique et l'âge du témoin, la couleur/la forme/l'intensité du PAN et les informations directionnelles.

 

Un enquêteur de terrain MUFON interroge ensuite les témoins qui ont fait le rapport et recueille des informations supplémentaires telles que la taille angulaire, l'élévation, l'azimut, la luminosité, si possible la distance à l'objet, et d'autres informations mesurables.

 

L'enquêteur de terrain recherche la possibilité que le témoin ait mal interprété ce qui a été vu. Les objets courants qu'un témoin peut considérer comme un PAN sont les lanternes chinoises, les avions, les drones, les objets astronomiques et les reflets de lumière.

 

Afin d'accroître la recherche scientifique sur l'étude des PAN, le MUFON a créé un Conseil d'examen scientifique (Science Review Board - SRB) en 2012.

 

Le SRB est composé de 8 à 9 scientifiques ayant une formation en génie électrique, physique, chimie, géologie, biologie, informatique et astronomie.

 

Ces personnes sont toutes très compétentes dans l'utilisation de la méthode scientifique, tant par leur formation que par leur profession. Ce groupe supervise les projets scientifiques au sein de MUFON et inculque l'utilisation de la méthode scientifique dans l'analyse des meilleurs cas qui sont signalés chaque année.

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